Miss Cyclone, de Laurence Peyrin

Titre : Miss CycloneIMG_9146
Auteur : Laurence Peyrin
Editions : Calmann Lévy
Date de publication : avril 2017
Nombre de pages : 341 p.

Résumé : Coney Island, là où New York se jette dans la mer, est un endroit enchanteur l’été, avec sa fête foraine légendaire, et fantomatique l’hiver quand les manèges sont à l’arrêt. C’est là qu’Angela et June, 16 ans, ont grandi ensemble. Deux jeunes filles vives et joyeuses, que rien ne destinait à s’entendre, et que rien ne peut séparer.

Mais une nuit, la nuit où toute la jeunesse new-yorkaise pleure la mort de John Lennon, leur vie prend un tour inattendu : Angela, par un mélange de fatalisme et d’innocence, accepte de son petit ami ce qu’elle ne voulait pas vraiment. Parce qu’elle n’ose pas en parler à June, son silence devient un secret… Et leur destin à toutes les deux en sera changé à jamais.

Mon avis : Je n’ai pas aimé le livre, au point que je ne l’ai pas terminé (il me restait cent pages à lire). C’est vraiment très rare que je ne finisse pas un roman. Habituellement, je me « force » à le finir. Mais là, je n’ai pas pu. Cela fait dix jours que j’ai ramené le livre à la médiathèque, et ce n’est qu’aujourd’hui que j’écris ma critique. Même écrire une critique était compliqué.

Pourtant, le début était prometteur. Deux copines, Angela et June, qui sont diamétralement opposées, que ce soit dans l’appartenance de leur classe sociale ou dans leur physique. Deux garçons, l’un le compagnon d’Angela et le deuxième qui est un nouveau venu dans la vie des deux filles. Et un soir, Angela, comme le dit le résumé, accepte malgré elle quelque chose de son petit ami, ce qui scelle à jamais sa destinée qui était déjà toute tracée selon son entourage (sa mère, le père de son copain ou bien ses enseignants). Mais finalement est-ce qu’Angela aurait suivi cette destinée ? Et c’est la question que l’on se pose assez rapidement. Et pourtant, les années vont passer (le roman se passe sur une vingtaine, trentaine ?, d’années) et Angela ne va rien faire pour changer sa destinée alors qu’elle le souhaite. Je pense que c’est cela qui m’a beaucoup déplu. Elle veut quelque chose mais elle ne fait rien.

De plus, comme on peut le lire sur la quatrième de couverture « Parce qu’elle n’ose pas en parler à June, son silence devient un secret… Et leur destin à toutes les deux en sera changé à jamais ». Je n’ai pas compris en quoi en ne disant rien sur le moment à June, le destin de l’une et de l’autre allait être changée. Et puis justement, huit-neuf ans après, Angela se confie à son amie et rien ne change…

Enfin, j’ai trouvé tout simplement que le roman ne contenait pas assez de péripéties et c’est une raison supplémentaire pour laquelle j’ai décroché.

Ma note : ★★

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